Brexit ou Break seat ?

Après tout, puisqu'on en est aux néologismes, pourquoi ne pas s'y essayer ?

L'idée est celle du siège éjectable.

Cameron se trouve à la proue du Titanic ; même si le film est d'un homonyme.

Tous les malheurs du monde vont vous, nous fondre sur le la tête. Tout ira de mal en pis, on nous le jure.

Parce que, veaux que vous êtes, vous n'aviez pas pris la juste mesure de votre félicité.

"L'Europe, c'est la paix !" nous disait-on. A se demander pourquoi l'excité et le tout mou hurlent à l'envi que c'est la guerre ; au point même d'avoir proclamé nécessaire l'état d'engeance.

"L'Europe, c'est la prospérité !" Vous n'aviez pas remarqué ? On ne va tout de même pas chipoter pour quelques millions de chômeurs, non ? Il y a des millions de gens qui meurent, de faim, ou noyés en voguant vers la prospérité. Alors !

Et rappelons aux sceptiques que, sans l'Europe, tout aurait été pire. Pourquoi ? Parce que l'Europe, c'est mieux ! Dans la tempête, il n'y a que la foi qui sauve.

Les bourses s'effondrent. Voilà sans doute pourquoi l'entraîneur de l'équipe allemande de foot met si souvent la main au pantalon. Il faut bien remonter ce qui le nécessite.

Le conformisme ambiant va ânonner des certitudes se renvoyant mutuellement dos à dos la responsabilité du malheur actuel et prochain. Quoi de plus naturel puisque la rigidité tue l'imagination et abolit l'intelligence.

Quelle chance nous avons !

Après les discours de Cassandre nous allons découvrir... que la vie continue.

N'en déplaise aux vendeurs de certitudes usagées, et donc d'occasion, les choses vont bouger, un peu, se réorganiser, beaucoup ; même si les hydres technocratiques vont poursuivre par d'autres voies leur développement tentaculaire instaurant partout le fantasme du même.

Oui, mais la peur, me direz-vous ?

Et les assurances trompeuses, vous dirais-je !

Au fond, les assurances consistent à faire payer à tous le malheur accablant quelques-uns. Par définition, le payeur n'est pas le bénéficiaire.

C'est précisément cette idée qui aura présidé aux discours de ceux qui veulent sortir de l'Europe.

Comme quoi les discours d'assureurs lassent ; et plus encore lorsqu'on regarde le montant des quittances.