Si c'était à refaire...

... Eh bien, je ne sais pas si on les aurait laissés débarquer.

Déjà, après Jeanne d'Arc, Dunkerque, Mers-El-Kebir !

Et maintenant, les "Hou ! li gans" débarquent. Ils nous cassent les vitrines, et le tourisme. Et tout ça pour se foutre des peignées avec les russes.

Oh, les russes, depuis l'emprunt, qui a ruiné grands-parents et arrières grands-parents, ça ne vaut pas mieux. Quoique l'on nous ait dit que c'était des russes blancs. Pas si blancs que ça !

Et allez savoir si ce n'est pas à cause d'eux que les taxis nous emm... !

Parce qu'ils devenaient chauffeurs de taxis, une fois ruinés, ces russes blancs.

Et en plus, maintenant, on nous fait toute une histoire de la sortie des anglais de l'Europe, le Brexit, comme ils disent.

Depuis Trafalgar et Waterloo, on aurait dû apprendre à se méfier.

Et vous savez comme ils sont, les iliens : une mentalité de conquérant. C'est pour ça qu'on a acheté la Corse, il y a plus de deux siècles, pour que Napoléon nous fasse des rentes.

Et ce sont ces anglais qui, une fois encore, ont fait basculer nos plans.

Vous voyez à quoi ça tient ! On se trouve maintenant avec les allemands. Et pour eux, ça ne va pas si mal, à ce qu'on dit.

Quand on pense qu'ils ont perdu la guerre !

Ils l'auraient gagnée qu'ils ne seraient peut-être pas si fiers !

Comme on dit : pacifier ? Pas s'y fier.

Au moins, quand on fait la guerre, on se maintient vigile.

Et je ne sais pas s'il ne valait pas mieux continuer la guerre avec eux, ou contre eux, que contre DAESH. Au fond, ça restait en famille. On avait l'habitude. Des siècles à se foutre sur la gueule, ça rapproche.

Bon, je sais. Ce que je dis ne plaira pas à tout le monde. La paix, c'est bien. Et puis ça permet de dire qu'on est en guerre sans en avoir trop l'air. Et notre croque-mort fait la tournée des cimetières. Sans le vin blanc après, hélas !

Au fond, le dernier tournoi de foot, ou les jeux où l'on pique, on devrait les faire au Moyen-Orient.

Il paraît que ça aide au développement. Ce serait utile, depuis le temps qu'ils prennent des bombes sur le coin du nez. Au moins, il doit y avoir du terrain pas cher.

Et puis, en cas de trouble, on limite la casse. Chacun protège son équipe et, au pire, on rentre à la maison.

Et puis, question slogan, on ne craindrait personne : "le développement par le sport".

Et comme ils parait que les instances sportives internationales ont l'habitude, on ne serait pas trop embêté par les questions d'argent.