Dur, dur !

L'état d'engeance perdure. C'était prévisible : Je n'ai cessé de le dire depuis le début. Sa reconduction quasi automatique flatte les couillons.

Comme toutes les mesures privatives de liberté, elle ne cesse de faire florès.

Qu'importe son inutilité. Un exemple ?

3 000 perquisitions, pas une seule procédure à la sortie.

Et en matière de prévention, les faits parlent d'eux-mêmes.

Les discours guerriers ne vous lassent pas ?

Pourquoi ne pas Erdoganiser ?

Après tout, quand on siffle le premier sinistre et qu'on appelle à sa démission, c'est une atteinte à l'autorité de l'Etat (d'engeance, of course), une injure à personne investie par la puissance publique, une insubordination doublée d'incivilité et un irrespect de la démocratie, puisque le pitre est là suite à des érections, comme disait l'enfoiré.

Erdogan, lui, il fait utile : près de 3 000 juges sur la sellette ! En voilà de l'action ! Il mate l'armée. Plus fort encore que s'en servir.

Votez Erdogan. Ne soyez plus une tête de turc pour rien !

Car non seulement on vous emm... mais en plus vous paierez l'addition.

Perquisition partout. Vous étiez chez vous dans votre voiture : Vous ne l'êtes plus ! Et contre peine d'amende et de prison.

Envoyez le pognon. Et puis, question prison, autant vous y mettre vous qu'un supposé terroriste : ça reviendra moins cher.

Les dépités rivalisent de fantasmes. L'essentiel est de ne servir à rien, et de brasser du vent.

Surveillance partout ! Vous avez vu, l'efficacité.

Comme j'ai déjà suggéré, je crois qu'il faut proroger l'état d'engeance jusqu'après les présidentielles. Mais aussi, autant les supprimer. De toute manière, entre Charybde et Scylla !