Le choix du prénom

Qui n'a joué à ce jeu ?

Comment se joue-t-il ?

Par le passé, force était de choisir sur le calendrier. Parfois même, le prénom résultait de la date du jour de naissance. Ainsi des "Toussaint" et autres "Fet. Nat.", que des communautés attribuaient sans autre souci que celui des convenances.

Avec la distance prise envers la religion, l'état-civil a consenti à d'autres choix, accepté la présence d'autres cultures.

Aujourd'hui, nous en sommes pratiquement à tout, et son contraire. Nommez votre enfant comme votre voiture !

Du fait même de cette tolérance, il n'y a plus de limite. Tout au moins jusqu'à ce que tel ou tel intente une action en justice, par exemple au motif que le prénom de l'enfant serait lourd à porter, pour quelque raison que ce soit.

Voilà que récemment, une famille a voulu prénommer son enfant M... M... du nom bien connu d'un terroriste ayant sévi à Montauban. La Mairie de Nice, concernée, a donc envisagé un recours.

Après tout, si l'on peut prénommer son enfant Adolphe, pourquoi ne pas faire un pas de plus et associer à Adolphe H... en guise de prénom ?

Notez que je n'ai pas écrit le nom dudit islamiste ou non, parce que je déplore la complaisante publicité que les journaleux ont faite, jour après jour, des années durant.

Je vois dans ce choix parental la preuve de cette outrancière publicité. Sans doute ne peut-on leur faire grief de ce seul fait de militantisme dans la sympathie islamiste.

Lesdits pisse-copies s'étaient justifiés, invoquant l'information, comme si la propagande résultant de la répétition n'était qu'une mention accessoire.

Quoi qu'il advienne, le jeune enfant se trouvera, qu'on le sache ou non, voué à une admiration. A moins, après tout, qu'il ne s'agisse d'expiation. Auquel cas l'enfant serait l'équivalent d'une sorte de sacrifice. 

Après tout, on donnait bien jadis un de ses enfants à l'Eglise !

Que dira la loi ? Que diront les juges ?

Quoi qu'il en soit, au jeu de con, on peut toujours faire un pas de plus.