Vignette

La revoici, la revoilà.

Ce coup-ci, elle n'est pas pour les vieux, ni contre d'ailleurs.

Seul point d'accord sans doute entre Ségogo et l'Hidalgo, elle va permettre la lutte contre les voyous de pollueurs.

Six couleurs seront là pour que les agents exterminateurs, euh verbalisateurs, sélectionnent les délinquants du moment.

Cette nouvelle peine est capitale, puisqu'elle concerne Paris, et ne manquera pas, avec la bienveillance de nos gouvernants de se caporaliser, euh ! Se généraliser, veux-je dire.

Six catégories. Et si vous rechignez, si vous refusez d'afficher, PV. Pas de catégorie neutre.

Je ne sais pas si c'est suffisant, six.

SI vous tenez compte du fait qu'un mangeur de viande pollue plus la planète qu'un gourmand de salade, je crois qu'il faudrait créer des sous-catégories.

Imaginez un bouffeur de viande, avec la vignette de la pire des couleurs (je ne sais pas laquelle) et qui conduirait une Volkswagen ! Carton rouge, non ?

Quelle provocation, tout de même !

Renault, c'est vertueux, c'est bien. D'ailleurs, ça vient éventuellement de plus loin.

Peugeot, avant, ça allait. Depuis qu'il y a des chinois sur le coup... allez savoir.

Ou alors, imaginez un type qui sort du restaurant avec une grosse berline teutonne, à moitié bourré, et qui confie sa vie à l'une de ses compagnes, aussi bourrée que lui. Si il a une hybride (le moteur, pas ses bonnes femmes), au fond, c'est un moindre mal. S'il a bu français, on peut envisager le sursis. Et s'il a une électrique, on fermera les yeux. Surtout si elle ne démarre pas parce qu'il a oublié de la rebrancher.

Vivent les vignettes. On devrait en coller aux politiques. Et on pourrait demander aux migrants de contrôler leurs codes couleurs. Je suis sûr que ça leur ferait plaisir d'inverser les rôles.

Ah, quand Ségogo part en goguette goguenarde !

Reconnaissez qu'ils s'étaient quand même bien trouvés, tous les deux.