L'emprise

Seul le naïf peut croire aux "cadeaux" de l'Etat... et l'imbécile à ceux des politiques.

On pouvait s'interroger sur la ou les raisons de la suppression de la taxe d'habitation, invoquée par le grand escroc comme une mesure de diminution de la pression fiscale.

Nous y sommes.

Chaque propriétaire se voit désormais obligé de prendre l'initiative d'une déclaration au fisc de la destination des biens immobiliers qu'il détient. Cinq mois pour ce faire, après ce sera l'amende.

Cela sous prétexte de cette exonération qui devra ne bénéficier qu'aux propriétaires occupant leur résidence. Quant à la résidence secondaire, pas d'exonération, et même des augmentations qui se poursuivront. Mais aussi, les biens loués seront listés avec déclaration obligatoire des occupants.

Voilà qui étonne d'autant plus que, via le cadastre, le fisc est déjà en possession de la liste des biens. Mais il faut désormais contrôler leur vocation. Un contrôle de plus ! Tant des biens que des personnes.

Le fichage devient ainsi systématisé, adoration de la main mise de nos énarques et autres.

On sait que le français affectionne l'immobilier, et la plupart vise à se loger chez soi. Encore faut-il le pouvoir, mais souvent se rajoute l'idée d'assurer ses vieux jours et l'envie de transmettre.

Mais qui sont ces propriétaires ? Ce sont ceux qui ont pu le devenir. Soient ceux qui ont à peu près gagné leur vie. Quant à ceux qui détiennent un patrimoine immobilier plus important, soit il s'agit d'héritiers, pas nécessairement fortunés, soit il s'agit de personnes aisées.

Ce qui est visé est donc le contrôle de cette partie de la population qui a disposé de revenus corrects ou mieux encore. Cette bande de couillons, déjà en première ligne de l'imposition, trinque encore. Après tout, elle est la seule solvable !

Quant aux riches, si "chers" à Mélenchon, ils font comme Hollande et créent des SCI pour acheter de l'immobilier. Du travail pour les comptables, les avocats et autres juristes. Le vulgaire quidam, lui, achète naïvement à son nom. Quelle erreur ! Sauf évidemment lorsque votre fortune aura justifié la gestion de votre bien par des conseillers juridiques.

L'immobilier, c'est par excellence l'installation, l'investissement, l'immobilisation. On pourra donc aisément taper sur la bête qui ne peut fuir.

Alors que croît la partie défavorisée de la population qui justifie, selon les situations, les aides sociales, la politique sanitaire, ou encore la gestion policée ou policière (qui constituent un coût social), c'est la partie "heureuse" qui va maigrir et décroître.

Mais ne délirez pas ! Ne voyez là aucune malice. Ce n'est que l'évolution d'un système d'emprise dont on a semé les graines dans l'esprit des fous qui nous dirigent. Et ça continuera puisque, comme vous le savez, on ne cesse de vous dire que çà et là l'argent manque.