La débandade

300 millions de dollars dépensés en Viagra pour les militaires américains, dont le tiers payé par le Pentagone.

Décidément, les choses ne sont plus ce qu'elles étaient.

Où est passé le temps d'un Kennedy qui, même à la faveur d'un état maladif, ne cessait d'en découdre, au sens propre de la chute des voilages?

C'est à se demander, quitte à reprendre l'idée d'un certain complot, si on n'avait pas gavé les petits déjeuners de DSQ de la précieuse molécule, à son insu naturellement. Le pauvre homme n'aurait ensuite fait que tenter bien maladroitement d'assouvir sa compulsion.

Au moins l'armée US ne saurait plus être taxée de violences sexuelles, du moins au sens de passages à l'acte sans le consentement des victimes. Ce qui ne peut exclure des violences dégradantes, peut-être aggravées par la frustration sexuelle.

Voilà une autre explication à Guantanamo: il s'agissait d'un exutoire.

Souvenons-nous aussi des "performances" des Gi à la fin de la dernière guerre, où la libération des territoires allait avec celle du sexe.

Bientôt arriveront les préservatifs avec baleine et propres à la contention.

Le stars and stripes gardera ses étoiles, désormais façon guide Michelin, mais perdra ses bandes.

Comme on dit régulièrement les Etats-Unis en avance sur nous, de 10 à 20 ans selon les avis, songeons à anticiper, a vérifier.

On ne dira jamais assez le drame du Popaul flasque le matin au réveil.

Comme disait une humoriste, il va falloir se faire à l'érection façon quenelle, ni molle ni dure.

Est-ce bien le moment de lutter contre le sexe?

Finalement, DSQ aurait sa place au musée Grévin, en position de tir évidemment. Ou au musée, tout simplement.

Une autre dimension, sous-jacente à la violence qui avait indigné chacun, apparaît peut-être quant aux attentats. La liberté d'expression, le droit aux caricatures, allait de pair chez les dessinateurs assassinés avec celle du sexe.

Voilà qui désormais devient en soi une violence. Jamais on ne se prémunira assez désormais contres les agissements en bande organisée.

Déjà qu'on nous répétait la diminution du nombre des spermatozoïdes dans les éjaculats, ainsi que leur moindre qualité, voilà menacée la burette.

Qu'on se le dise: voilà de nouveaux débouchés pour la main d'oeuvre.