Et mi-gré, mi de force

Y comprenez-vous quelque chose?

Ici, on fait évacuer un camp de migrants.

Là, on vous en promet un pour dans un an, où il sera trop petit.

Ailleurs, on vous dit d'ouvrir les bras aux réfugiés.

Bon, d'accord, mais pas un réfugié migrant; un réfugié immobile.

Il faut faire son tri. Voilà qui nous fait ressouvenir d'heureuses époques!

Vous faites bien le tri des couleurs pour la machine à laver. Eh bien, c'est pareil!

Vous savez que, malgré le progrès des lessives, le risque de déteindre ruinerait votre garde-robe.

Préservez vos couleurs. Evidemment, il ne s'agit que d'esthétique et non point de racisme.

Du reste, avez-vous remarqué? Le noir, s'il ne déteint, se délave. Alors?

Tandis qu'avec le blanc, vous faites bouillir, même longuement, et c'est propre.

Bon, question lessive, on arrive à peu près à s'y retrouver.

Mais pour le reste, c'est carrément le foutoir.

Et pourtant, il faudra s'y faire et reconnaître le bon arrivant autorisé, le fuyard légitime.

Ah si seulement, comme le gibier, on pouvait le reconnaître à sa démarche!

Je repense à une chose, une chanson: "Mon ami Pierrot"

M'est avis que, de nos jours, ce serait un chieur. Et vous seriez tout à fait fondé à lui claquer la porte sur le coin de la gu...