Us et abus

Nous y sommes, paraît-il ! Nous avons aujourd'hui épuisé les ressources renouvelables de la planète de l'année en cours. 

Honte sur… sur qui au fait ? Nous, bien sûr, puisque s'exonérer est malséant, ou politique.

Mais encore sur ces incitations auxquelles, faibles que nous sommes, nous cédons. Il y a donc de grands méchants qui nous exploitent, et pas seulement la planète Terre.

Ah ! Elle est bien finie, l'époque où les indiens honoraient le bison d'avoir succombé pour qu'ils s'en nourrissent. Tout çà parce qu'il y a eu des vendeurs de fourrures. Et des clients pour les acheter. Du prélèvement, nous sommes passés à la productivité.

Pensez à Brigitte. La vraie, la seule, et non pas… enfin ! Brigitte qui nous a appris que c'est après le spectacle que l'on embrasse une cause. Alors qu'aujourd'hui, toute cause demande le spectacle, la claque, l'auditoire, les acclamations. On ne se fait pas un nom par une cause, mais on apporte son nom, sa notoriété à une cause.

Militer en silence ? Quelle horreur ! Défiler en paix ? Inefficace. 

Il faudrait donc que la Terre soit deux fois plus importante pour que nous n'usions que du fruit.

Tout d'un coup, j'y pense ! A une dizaine de jours près...

C'est à la mi-juillet que vous avez commencé à travailler pour vous. Jusque-là, vous avez travaillé pour la redistribution, ou les prélèvements, comme vous voulez.

Au fond, on épuise la planète à peu près au moment où l'on commence à travailler pour soi.

Concluez vous-même !